Communiqué de presse
Cosmos «des fragments futurs»
Exposition du 25 mars au 23 avril 1995
Commissaire :
Frank Perrin
Exposition organisée en collaboration avec
le FRAC Rhône-Alpes
et l’Ecole d'art de Grenoble.
Ce projet d'ensemble, qui réunit
plus de 50 artistes, est dédié à la
jeune création et à ses enjeux nouveaux déjà en
oeuvre.
ART CLUB 2000, BERNARD BAZILE, MICHEL BLAZY, CHRIS BURDEN, STEPHANE
BUTTIGIEG, CERCLE RAMO NASH, LARRY CLARK, SERGE COMTE, DELPHINE COINDET, FRANÇOIS
CURLET, FREDERIC COUPET, MARK DION, FREDERIC DRAPPIER & GUILLAUME LAIDAIN,
JIMMIE DURHAM, RICHARD FAUGUET, DOMINIQUE FOREST, FRANCESCO FINIZIO, GÉRALDINE
GLALLAVARDIN, MARCUS GEIGER, NAN GOLDIN, EVA GRUBINGER, PIERRE HUYGHE, MANUEL
ISMORA, WENDY JACOB, JEAN MICHEL ET VIDYA, MICHEL JOURNIAC, RICHARD KONGROSIAN,
ELKE KRYSTUFEK, MATTHIEU LAURETTE, GUY LIMONE, ERIC LOMBARD, PHILIPPE MESTE,
MINIMAL CLUB, REGINA MOLLER, JEAN-LUC MOULÈNE, MUSEUM IN PROGRESS, JACK
PIERSON, ALLEN RUPPERSBERG, JOE SCANLAN, FRANCK SCURTI, ALAIN SÉCHAS,
GEORGINA STARR, CHRISTIAN STEVENIN, YVONNE TRAPP, PATRICK VAN CAECKENBERGH,
NIEK VAN DE STEEG, JOEP VAN LIESHOUT, XAVIER VEILHAN.
Loin d'une vision subjective,
ou d'un thème assigné, cette exposition
est délibérément placée sous un signe multidirectionnel,
prenant acte de ces orientations, de ces laboratoires hétérogènes
dans lesquels la création creuse son lit et explore des directions récentes.
Plutôt que d'un choix ou d'une liste d'artistes invités, il est
davantage question de situations à construire, d'un état des
lieux ouvert sur des perspectives à venir.
Ce projet est dédié au
monde immédiat, à ce cosmos
composite, issu de nos collapses les plus récents. Champs de situations
donc, mettant tour à tour en scène «un cabinet des ambiances»,
une «sphère amoureuse», «une zone des formes transitoires», «le
champ des sensations mutantes», «des unités quotidiennes», «une
section des urgences et des objets de survie», ainsi qu'un «bureau
des associations et des networks»…
En fait, chaque section répond à ces
nouvelles emprises artistiques, à ces
territoires récemment reformulés tels que l'ambiance, le risque
et le futur, tels que le champ social, économique et libidinal, émettant
surtout autant de symptômes et de signes d'un art éminemment réceptif
au monde qui l'entoure, au point qu'on puisse décrypter en lui la proposition
d'une pluralité de mondes futurs. Dans ces réévaluations
de l'affectif, du social, de l'économique, comme du convivial, on redécouvre
ce besoin d'enjeu et d'échange, cette configuration existentielle, où il
n'est plus seulement question de formes mais question de trouver des formes à la
vie.