François Bouillon


 

Anne Dagbert
"Baledessari, Boullion, Fridfinnsson"
Art press, Paris, juillet/août 1987

Outre des sculptures géométriques dont les titres sont des jeux de langage (Classical Abstraction, Classique Old Abstraction, Classi Called, 1986-87) et la Ronde de nuit Me-Le (1986), François Bouillon expose trois séries d'oeuvres nouvelles, Trilogie en Noir Profond, Trois Fois Rien et Tragédies (1987). L'installation de Tragédies, dans la salle de conférences, est remarquable. A une échelle non monumentale - plus humaine ? - treize pots de bronze retracent une sorte de saga féminine dont la symbolique est ouverte, là encore, à l'interprétation. Un mot, une phrase, est inscrit sur chacun d'eux. Leur énigme, autant que la beauté étrange de leurs formes, suscitent une rare émotion.