Doug Aitken


 

"GRENOBLE Atterrissage",
Têtu, Paris, janvier 2003, p.48

Le travail de Doug aitken est troublant car polymorphe : un dispositif lumineux de 40 mètres de long s'apparentant à une piste d'atterrissage, un labyrinthe d'écrans sur lesquels sont diffusées des vidéos aux couleurs chatoyantes qui nous plongent dans l'univers poétique et puéril d'une fillette, trois moniteurs placés dos à dos en cercle de telle façon que le spectateur ne puisse voir simultanément qu'une seule des vidéos diffusées... Ces divers dispositifs impliquent, chacun à leur manière, un engagement physique de la part du spectateur, invité à se perdre dans ces univers visuels et sonores. Parallèlement, dans un exploit physique impressionnant, l'artiste anglais Paul Morrison a déployé, sur 140 mètres de long, une grande fresque bucolique et pop composée d'immenses fleurs stylisées en noir et blanc.